Je suis arrivée à Te Anau peu avant la date prévue du départ pour le Milford Track, histoire de me reposer un peu avant la grande aventure. Cette ville a un goût inattendu de paradis. Cette phrase ne veut rien dire, mais c’est poétique alors je la garde.
Te Anau est le point de départ d’un certain nombre de grandes randonnées ou de petites belles randonnées. Je ne sais pas si les gens l’apprécient à sa juste valeur, pour moi, c’est encore un petit bijou.
Encore parce que, comme dirait ma mère, « ça construit ». Sur des kilomètres, des maisons sont en train d’être construites et si le terrain n’est pas en construction, il est à vendre.
C’est une ville toute plate, idéale pour le vélo ! J’étais chez Bob & Maxine’s backpackers avec vélos gratuits et Internet illimité, on s’refait pas 🙂 L’hostel était presque vide, avec un immense salon pour méditer le matin et regarder un film le soir, et un feu pour discuter au chaud.
Librairie en ville, commerces pour les randos (5 NZD la location de matelas illimitée) et restaurants agréables : Sandfly Cafe (meilleur café) & The Ranch (meilleur burger végétarien), Te Anau est une petite ville sympathique entre deux escalades de montagnes.
Premier bijou : Te Anau Wildlife Centre
Le Wildlife Centre est peu visité puisque les touristes sont occupés à aller crapahuter dans les montagnes et c’est un endroit à part, loin des Wildlife Centre habituels qui ressemblent à des zoos.
Ici, il y a une visite guidée par jour le matin et tout est fait avec amour envers les animaux. Les gestes sont doux et lents. Les paroles sont attentives et respectueuses. Vraiment un beau moment.
Aucun des animaux présent dans ce centre n’a été capturé, il s’agit uniquement des bêtes trouvées par les locaux et amenées ici. Si certaines sont relâchées, d’autres doivent rester en captivité car plus capables de se nourrir par elles-mêmes. La dernière catégorie est celles des oiseaux en voie de disparition, ils sont gardés en observation.
Te Anau Wildlife Centre reste une prison pour animaux, ne nous leurrons pas.
N’empêche que je m’y suis sentie pas trop mal.
Deuxième bijou : Ivon Wilson Park
Un parc sans sentiers où les arbres règnent en maîtres et le Lake Henry se repose après les années glacières, ça se dit, ça « années glacières » ? Je ne crois pas mais c’est mon blog, je fais ce que je veux. 🙂
Troisième bijou : Lac Te Anau
Ensuite, il y a la balade autour du lac. Si la partie qui borde le centre ville est goudronnée et souvent occupée, la partie à l’opposée est vide, plus sauvage ou parcourue par des joggeuses/cavalières (je vous jure, c’étaient toutes des femmes). Pour compléter le tableau, il n’y a quasi pas de sandflies (moustiques néo-zélandais), ou s’ils y en a, ce sont celles qui ne piquent pas.
J’ai passé des heures sur cette plage à jouer de la flûte aux oiseaux. Flûte trouvée à Nelson derrière une poubelle. True stories.
20150421-20150505
Ah Lomo !!! Parle-t-il mieux anglais à présent ?
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…
(j’ai pas vraiment été Super Maman avec lui en NZ, il est pas mal resté dans l’sac… mais peut-être qu’il parle mieux sac du coup ?)
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